SCP-4158 : Big Charlie le Gros Bovin

Informations

SCP-4158 au moment de sa découverte.

Nom : Big Charlie le Gros Bovin
Auteur : Aurore de Gilead
Notation : 10/10
Créé le : Mon Sep 09 2019
Objet no : SCP-4158
Classe : Euclide

Procédures de Confinement Spéciales

SCP-4158 doit être confiné dans une cellule de 8 m x 10 m située dans la zone de confinement intermédiaire du Site-64. La cellule doit être munie d'une mangeoire de 5 m, disposée le long du mur est. SCP-4158 doit être débarrassé de son excès de masse et sa cellule doit être nettoyée une fois par semaine, excepté en cas de tests. SCP-4158 doit être analysé aux rayons X avant et après l'ablation de sa masse. La chair retirée doit être incinérée. SCP-4158 doit suivre un régime composé de bœuf cru, de foin, de bois et de briques. Une surveillance continue n'est pas nécessaire, toutefois, l'état de SCP-4158 doit être vérifié au minimum trois fois par jour. Dans le cas où la croissance de masse ne pourrait être régulée, la classe de l'objet SCP devra être réévaluée.

Description

SCP-4158 est une créature de type bovine mesurant 3,4 m de haut pour 5 m de long au moment de l'écriture. Sa peau est fine, presque translucide et se déchire facilement. SCP-4158 est pratiquement aveugle et possède une tête enflée, qui présente des caractéristiques différentes des bovins auxquels il est théoriquement associé. SCP-4158 est docile et conscient, et ne tient pas compte de la présence de membres du personnel lors de l'approvisionnement en nourriture ou de l'entretien de sa cellule. SCP-4158 ne produit pas d'excréments.

SCP-4158 croît continuellement en taille et en masse. En conséquence, l'excès de masse doit être retiré toutes les semaines. Les tests ont montré que restreindre l'alimentation de SCP-4158 ne limite pas sa croissance. Des tests additionnels ont révélé que la chair, une fois retirée de SCP-4158, ne présente pas le même accroissement constant. La viande produite par SCP-4158 est de pauvre qualité et n'a pas montré de propriétés anormales. Malgré tout, la chair résultant de l'ablation doit être incinérée par mesure de précaution.

Lorsque SCP-4158 n'est pas excisé de son excès de masse, de nouveaux éléments commencent à se former, incluant des membres, des organes génitaux, et, dans de rare cas, des organes internes. L'anatomie et la position des accroissements extérieurs semblent aléatoires. À son maximum, SCP-4158 était haut de 8,5 m pour 9,8 m de long et possédait sept pattes, quatre estomacs, deux pénis, cinq testicules, et trois langues avant que la Fondation ne décide de stopper sa croissance. Les tests ont été interrompus lorsque SCP-4158 a commencé à montrer des signes de génération de tissu neuronal.

SCP-4158 a été trouvé à ████████, ███████, au Canada, dans la matinée du 16 décembre 2004. Le centre de surveillance des animaux a reçu plusieurs appels d'habitants, concernant une grande vache atteinte de la gale, errant sur l'autoroute 17. Deux agents ont été envoyés pour enquêter sur ces signalements. Lors de la découverte de SCP-4158 à 9h39, les deux agents contactèrent la police locale. Des agents infiltrés de la Fondation ont contacté le Site-64, afin qu'il envoie des spécialistes du confinement pour transporter la créature. Des amnésiques de Classe A ont été administrés aux agents du centre de surveillance des animaux et l'affaire a été classée, faisant état d'une vache atteinte de la gale abattue sur place.

SCP-4158 a été transporté au Site-64 à 12h46, sans rencontrer aucune résistance de la part de l'entité. Les spécialistes du confinement ont remonté la piste de SCP-4158 jusqu'à un abattoir du nom de "Butcher's Block", où l'un des employés, Barney Mossman, ainsi que son responsable, Jeff Fine, ont été trouvés et placés en détention provisoire dans les locaux de la Fondation. Un employé supplémentaire, Rory Gildson, a été retrouvé plus tard dans son appartement à ███ ████ ██████ car il était porté malade ce jour-là.

Ces trois personnes ont été amenées au Site-64 pour interrogatoire.

Journal d'interrogatoires

Interrogé : Barney Mossman

Interrogateur : Dr Reeves

<Début de l'enregistrement, 17 décembre 2004, 14:47>

Interrogateur : Votre nom est Barney Mossman, c'est exact ?

Barney Mossman hoche la tête en signe de confirmation.

Interrogateur : Que la transcription indique que M. Mossman a hoché la tête pour confirmer.

Barney Mossman : Allez vieux, pourquoi je suis là ?

Interrogateur : M. Mossman, je suis sûr que l'on vous a informé que votre présence ici est liée à la grande créature bovine qui, apparemment, appartient à votre employeur.

Barney Mossman : Vous voulez parler de "Big Charlie" ?

Interrogateur : Est-ce le nom du bovin ou de votre employeur ?

Barney Mossman : C'est la vache. Je l'ai pas choisi, il avait déjà un nom quand j'ai commencé à travailler ici, il y a quelques années.

Interrogateur : Alors vous ignorez son origine ?

Barney Mossman : Oui vieux, je ne sais rien.

Interrogateur : Rien du tout ?

Barney Mossman : Eh ben, je veux dire, tout ce que je sais c'est qu'on l'a nourri de foin, mais il mange aussi tout ce qu'il trouve aux alentours, comme du bois et des briques et parfois même les autres vaches.

Interrogateur : Depuis combien de temps possédiez-vous la créature ?

Barney Mossman : Je te l'ai dit vieux, j'en sais rien. Je travaille ici depuis quatre ans et ils l'avaient déjà lorsque j'ai commencé. Ils m'ont dit de ne jamais en parler à qui que ce soit.

Interrogateur : Intéressant, alors pourquoi l'avoir gardé en vie au lieu de l'abattre ?

Barney Mossman : Putain, tu m'fatigues vieux, j'ai juste nourri ce foutu truc, ils ne m'ont jamais rien dit.

Interrogateur : Très bien. Y a-t-il autre chose que vous pouvez me dire ?

Barney Mossman : Nope. Je l'ai pratiquement jamais vu, j'allais juste parfois mettre du foin dans son enclos. C'est pas mon département, je suis le gardien.

Interrogateur : D'accord. Alors où étiez-vous lorsque la chose s'est échappée de chez votre employeur ?

Barney Mossman : J'étais chez moi, parce qu'il faisait nuit.

Interrogateur : Et que faisiez-vous ?

Barney Mossman : Eh ben, j'étais juste sur mon ordinateur jusqu'à, disons, 11h passées et après je suis allé me coucher. C'est tout. Vous pouvez regarder mon historique internet, je jure que c'est là que j'étais.

Interrogateur : Et que s'est-il passé le matin suivant, lorsque vous êtes venu travailler et qu'il était parti ?

Barney Mossman : J'étais en retard ce matin-là, parce que je suis resté éveillé tard la nuit d'avant. M. Fine avait pété un putain de câble, disant que moi ou Rory on l'avait vendu à "nos concurrents", qui j'en suis quasi sûr n'existent pas, parce qu'on est les seuls à genre, mille kilomètres à la ronde.

Interrogateur : Est-ce que vous avez une idée de comment il a pu s'échapper ?

Barney Mossman : Je vois pas comment vieux, cet enclos dans lequel il est, c'est le plus robuste des enclos que j'ai vu de ma vie, seul quelqu'un qui avait les clés aurait pu l'ouvrir.

Interrogateur : Est-ce que vous pensez que Rory Gildson ou Jeff Fine auraient pu le vendre ou autre ?

Barney Mossman : Pas moyen vieux, ces deux-là adorent cette chose. Rory le traite comme si c'était son fils ou un truc du genre et M. Fine ne l'aurait jamais vendu.

Interrogateur : Développez sur les raisons pour lesquelles il ne l'aurait pas vendu.

Barney Mossman : J'en sais rien vieux, il considère ce truc comme une idole ou quelque chose comme ça. Comme je l'ai dit, ils ne m'ont jamais dit pourquoi ils le gardaient, alors je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sais qu'ils ne l'auraient jamais vendue.

Interrogateur : Est-ce que Rory Gildson le saurait ?

Barney Mossman : Probablement. Si vous voulez tout savoir sur "Big Charlie", demandez-le lui. Je ne faisais que le nourrir, mais Rory le nettoyait, vérifiait son état de santé et tout.

Interrogateur : Très bien, dans ce cas, M. Mossman, j'imagine que si c'est tout ce que vous pouvez nous apprendre, nous en avons fini.

<Fin de l'enregistrement, 17 décembre 2004, 15:22>

Interrogé : Rory Gildson

Interrogateur : Dr Reeves

<Début de l'enregistrement, 17 décembre 2004, 22:00>

Interrogateur : Votre nom est Rory Gildson, c'est exact ?

Rory Gildson : C'est exact.

Interrogateur : D'accord. Commençons l'entretien.

Rory Gildson : D'accord.

Interrogateur : Alors, que pouvez-vous me dire à propos de la vache ?

Rory Gildson : Que voulez-vous savoir ?

Interrogateur : Commençons par le commencement ; quelle était cette chose ?

Rory Gildson : Eh bien, je vais en faire de même, parce que je ne sais pas trop moi même. On a ramené une vache enceinte, que quelqu'un nous a vendu pour quelque chose comme deux pour le prix d'une, et un jour, le veau est sorti de sa mère. Par la poitrine, comme si on l'en avait arraché. Il n'avait pas de cordon ombilical, et il ne bougeait pas, alors on a pensé qu'il était mort. Il avait l'air foutrement répugnant, aussi. On l'a traîné dehors, mais le lendemain, à un moment ou à un autre, il s'est réveillé et a essayé de rentrer dans la ferme. On a pensé "ce petit gars est foutu, peut-être que quelqu'un voudra l'acheter, pour une quelconque étude scientifique ou une foire aux monstres", alors, on l'a amené à l'intérieur.

Interrogateur : C'était il y a combien de temps ?

Rory Gildson : C'était il y a neuf ans. On a essayé de s'en débarrasser, en postant une annonce dans les journaux locaux, mais…

Interrogateur : Attendez, une annonce à propos de la vente de la créature ?

Rory Gildson : Ouais.

Note du rédacteur : L'annonce à été remplacée avec succès.

Interrogateur : D'accord, continuez.

Rory Gildson : Quoi ?

Interrogateur : Rien, continuez.

Rory Gildson : Très bien. Et donc, on a posté une annonce, mais personne n'a mordu à l'hameçon, alors on a décidé que c'était du gaspillage de le garder, et que c'était pas une bonne idée de le relâcher dans la nature, parce qu'on ne sait pas ce que c'est, et faire ça aurait pu foutre en l'air l'écosystème ou quelque chose du genre, alors finalement, on a décidé d'abréger ses souffrances. Donc on a pris le pistolet d'abattage, on l'a placé entre ses putains d'yeux globuleux et on a appuyé sur la gâchette. Il y a eu le bruit, mais rien ne s'est passé.

Interrogateur : Et vous êtes certain que le pistolet n'était pas défaillant ?

Rory Gildson : Ouais. Et quand on a réessayé, ça a juste fini par casser le pistolet. Alors on a décidé d'essayer de l'égorger et de le laisser là, mais cette chose saignait à peine. Ensuite, on a essayé de découper entièrement sa gorge, mais ça n'avait pas l'air de l'affecter le moins du monde. On a décidé d'essayer et on l'a charcuté sur place, mais il n'a même pas réagi. Quand on a eu fini, c'était pratiquement un squelette. On voulait retirer quelque chose de cet achat, alors on a simplement décidé d'emballer la viande avec les autres, et espéré que personne ne le remarque.

Interrogateur : Comment saviez-vous que la viande n'était pas toxique ou autre ?

Rory Gildson : On ne le savait pas. Mais quelques jours plus tard, on a réalisé qu'il avait regagné quasiment tout ce qu'on lui avait enlevé. On en a coupé un bout de plus, et on l'a goûté nous même. Ça n'avait pas un goût différent de la viande normale. C'était comme un miracle. Une vache qui se contente de manger tout ce qu'elle trouve et produit de la viande à l'infini. Bien sûr, on avait toujours d'autres vaches pour disons, sauver les apparences, pour que les gens ne se posent pas de questions sur la provenance de notre viande, mais elles n'aiment pas "Big Charlie". Si elles s'approchent trop et que Charlie a trop faim, il les mangera. Mais on s'en fiche un peu, parce qu'il peut produire autant de viande que les deux autres réunies.

Interrogateur : Fascinant. Y a-t-il autre chose que vous pouvez me dire ?

Rory Gildson : Il est stérile.

Interrogateur : D'accord. Y a-t-il autre chose ?

Rory Gildson : Ben pas vraiment, c'est tout ce qu'il y a à dire. Mais vous ne pouvez pas nous le prendre, c'est notre propriété privée et comme il est la seule raison pour laquelle on ne se retrouve pas sans travail, vous n'avez légalement pas le droit de nous le prendre.

Interrogateur : Bien sûr.

Rory Gildson : J'ai vérifié.

Interrogateur : Est-ce que vous avez une quelconque idée de comment il a pu vous échapper ?

Rory Gildson : Non. Barney l'enferme toujours à double tour, et son enclos est l'enclos le plus solide que j'ai jamais vu, aucun moyen qu'il ait pu le casser, et M. Fine n'aurait jamais laissé ça arriver.

Interrogateur : Vraiment ? Vous savez pourquoi ?

Rory Gildson : Eh bien, je suppose que c'est parce qu'il produit de la viande pour nous, c'est la raison pour laquelle nous avons un travail. Aussi, c'est probablement plus que ça, je pense qu'il le considère comme son animal de compagnie ou quelque chose du genre. Il adore "Big Charlie".

Interrogateur : Intéressant. Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez nous dire ?

Rory Gildson : J'imagine que non. Quand est-ce que je pourrais revoir "Big Charlie" ?

Interrogateur : Vous ne le reverrez pas. Merci pour votre coopération, je pense que nous en avons fini.

<Fin de l'enregistrement, 17 décembre 2004, 00:29>

Interrogé : Jeff Fine

Interrogateur : Dr Reeves

<Début de l'enregistrement, 18 décembre 2004, 00:15>

Interrogateur : Vous êtes Jeff Fine, c'est exact ?

Jeff Fine : Oui.

Interrogateur : Et vous êtes le propriétaire de l'abattoir "Butcher's Block" ?

Jeff Fine : Oui.

Interrogateur : L'entreprise qui logeait et nourrissait la créature bovine, comme déclaré par vos employés ?

Jeff Fine : Oui.

Interrogateur : Pouvez-vous nous en dire plus ?

Jeff Fine : J'ai acheté une vache enceinte à un type. Elle a fini par donner naissance. Et c'était "Big Charlie".

Interrogateur : Je suis au courant pour la naissance et la manière dont vous découpez sa chair. Y a-t-il autre chose que vous pouvez me dire ?

Jeff Fine : On a essayé de le vendre, pensant que quelqu'un devait le vouloir pour une étude ou autre chose, mais personne n'en a voulu. J'ai demandé aux gars de l'abattre, mais le pistolet d'abattage ne lui a même pas fissuré le crâne. Alors ils ont simplement essayé de le découper en morceaux sur place. Quelques jours plus tard, alors qu'on attendait qu'il meurt, on a remarqué qu'il était redevenu comme avant, alors on a décidé d'accepter cette bénédiction.

Interrogateur : D'accord. Et que faisiez-vous, la nuit du 12 décembre 2004, quand la créature s'est échappée ?

Jeff Fine : J'étais simplement en train de prier.

Interrogateur : Qui, quand et où ?

Jeff Fine : Pourquoi voulez-vous le savoir ?

Interrogateur : M. Fine, répondez à la question.

Jeff Fine : "Big Charlie".

Interrogateur : Oh ?

Jeff Fine : C'est ce que j'ai fait toutes les nuits, depuis que nous l'avons reçu.

Interrogateur : Et pourquoi cela ?

Jeff Fine : Vous avez entendu ce qu'ils ont dit ! Il ne ressent pas la douleur, vous ne pouvez pas le tuer, il produit de la viande pour nous ! Il est notre sauveur !

Interrogateur : Comment en êtes-vous arrivé à l'adorer ?

Jeff Fine : C'est juste que je ressentais quelque chose lorsque j'étais proche de lui. Je peux dire qu'il voulait faire ce sacrifice pour nous. Depuis qu'il a essayé d'entrer dans la ferme, après qu'on l'a jeté dehors comme des bâtards sans cœur, je savais qu'il se souciait de nous.

Interrogateur : Et en quoi consiste vos prières ?

Jeff Fine : Eh bien, j'ouvre son enclos, enlève mes vêtements pour être pur devant lui, me mets à genoux, et reçois sa bénédiction.

Interrogateur : Et comment faites-vous cela ?

Jeff Fine : Je bois son sang. Il n'en a pas besoin, mais son cœur bat et produit du sang pour nous.

Interrogateur : Pourquoi n'avez-vous jamais parlé de lui à vos amis ?

Jeff Fine : Je sais que Charlie ne les aimerait pas. J'ai vu comment il réagit lorsqu'ils s'approchent de lui, comparé à moi. Il continue à produire de la viande pour eux, mais je suis le seul à qui il permet de recevoir sa bénédiction.

Interrogateur : Et donc, cette fois, il est passé sous votre nez et s'est enfui ?

Jeff Fine : Oui. Mais il n'a pas pu s'enfuir, il devait avoir un but.

Interrogateur : A-t-il déjà montré des signes d'un tel comportement auparavant ?

Jeff Fine : Non, pas du tout. Je ne sais pas pourquoi il ferait ça, mais il doit avoir une raison. On ne peut pas tout savoir de ce que pensent ceux qui savent mieux que nous.

Interrogateur : Est-ce que vos prières ont déjà été entendues ?

Jeff Fine : "Big Charlie" ne répond pas simplement à toutes les prières au hasard. Il sait ce qu'il y a de mieux pour nous.

Interrogateur : Donc, ça veut dire non ?

Jeff Fine : Comment osez-vous douter de "Big Charlie" ! Il sait ce qu'il y a de mieux pour nous tous ! J'en ai fini avec vous ! Je refuse de continuer à répondre à ce genre de questions !

Interrogateur : Hé, nous en aurons terminé quand je l'aurais décidé. Rasseyez-vous.

Jeff Fine : Laissez-moi sortir ! Je dois voir "Big Charlie" ! Je dois voir s'il va bien !

Interrogateur : M. Fine, asseyez-vous !

Jeff Fine tente de renverser la table d'interrogatoire.

Jeff Fine est endormi par un garde de sécurité en service.

Interrogateur : Bon sang. On en a fini ici.

<Fin de l'enregistrement, 18 décembre 2004, 01:34>


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